La 26ème réunion de la Conférence des Parties des Nations-Unies, (COP 26), Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), est considérée comme la dernière chance de mettre l’action climatique sur la bonne voie. Les trois objectifs de la COP26 sont: réduire les émissions; financer l’action climatique; soutenir les activités de réduction.
Accueillie à Glasgow, en Écosse, par le Royaume-Uni, du 31 octobre au 12 novembre, cette conférence, devait avoir lieu en novembre 2020, mais elle a été reportée à cause du COVID-19. C’est un prolongement de l’accord de Paris, traité juridiquement contraignant sur le changement climatique, que 96 pays ont signé en 2015 et qui est entré en vigueur le 4 novembre 2016.
La préoccupation pour le climat n’est pas nouvelle. Le premier sommet sur le climat a eu lieu à Rio de Janiero en 1992, pour s’attaquer à la réduction des émissions de carbone et au réchauffement de la planète. Il a donné naissance à un cadre de travail sur le changement climatique. En 2021 l’objectif c’est que les 197 états membres des Nations unies s’engagent à réduire leurs émissions. Après l’ouverture solennelle de la COP26 le 31 octobre, il y aura une réunion de haut niveau le 1er et 2 novembre pour présenter des actions concrètes et des plans.
Les experts intergouvernementaux sur le changement climatique ont lancé un avertissement en août 2021: les émissions doivent être réduites de moitié d’ici 2030 et complètement éliminées d’ici 2050, pour que le réchauffement de la planète ne dépasse pas 1,5 degré Celsius. Le dépassement de ce seuil aura les conséquences les plus graves. À l’heure actuelle, le monde est sur le point d’atteindre 2,7 Celsius, les pays du G20 étant responsables de 80% des émissions de carbone. Cet été le monde a connu des incendies de forêt catastrophiques, des inondations, des vagues de chaleur, des sècheresses, des rivières à sec. L’OMS affirme que le changement climatique est la plus grande menace pour la santé de l’humanité.
De nouveaux moyens ont été mis en place pour accélérer la transition vers une énergie propre, comme les voitures électriques, de nouvelles façons d’utiliser les énergies renouvelables et de limiter les émissions de carbone, en créant de nouveaux puits de carbone pour absorber celui-ci. Ce sont là quelques moyens de contribuer à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. Pour y parvenir il est essentiel que nous atteignions la neutralité climatique, avant le pic des gaz à effet de serre, dès que possible, et la neutralité climatique au niveau mondial d’ici le milieu du siècle. Chaque pays doit remettre des contributions déterminées au niveau national, tout d’abord prévues pour 2020 mais reportées à cause du COVID-19.
Lorsque l’Agenda 2030 a été crée pour le Développement durable, un objectif a été incorporé axé sur le climat: ODD 13: Prendre des mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique et ses répercussions. Pour développer les aspects de cet objectif et l’atteindre, 5 cibles ont été définies dont le renforcement de la résilience, l’amélioration de la sensibilisation, l’augmentation des capacités de plannification et de gestion liées au changement climatique, dans les pays les moins développés et l’intégration de mesures climatiques dans les politiques nationales.
Les investissements dans les energies propres ont été perturbés par les effets de COVID. Selon un rapport récemment publié par les Nations unies, 15 grands pays producteurs de combustibles fossiles prévoient d’augmenter leurs activités d’extraction et de forage, afin de produire deux fois plus de charbon, 57% de pétrole et 71% de gaz naturel en plus, d’ici 2030 ( Rapport sur les écarts d’émissions 2021: La température monte ).