Journée internationale de la Terre Nourricière

Le 22 avril 2020, les États-Unis ont célébré le 50ème anniversaire de la Journée de la Terre. Le Sénateur du Wisconsin Gaylord Nelson a eu l’idée de mettre l’accent sur la sauvegarde de l’environnement, après une marée noire à Santa Barbara, en  Californie en 1969. En 2009, la Bolivie a entamé des négociations sur la reconnaissance de l’interdépendance entre les êtres humains et les espèces vivantes.

La terre fissurée, par manque d'eau et cuite à la chaleur du soleil, forme un motif dans la réserve naturelle de Popenguine, au Sénégal. (Photo ONU / Evan Schneider)

La terre fissurée, par manque d’eau et cuite à la chaleur du soleil, forme un motif dans la réserve naturelle de Popenguine, au Sénégal. (Photo ONU / Evan Schneider)

Pour favoriser l’harmonie avec la Nature, l’Assemblée Générale des Nations Unies déclara le 22 avril  journée internationale de la terre nourricière. Chaque année un thème est choisi pour cette célébration ; pour 2020 c’est biodiversité et réduction des émissions de carbone. Le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, a déclaré qu’en 2020 “nous devons agir de manière décisive pour protéger notre planète, à la fois du coronavirus, et de la menace existentielle du changement climatique.” Il a souligné la relation entre le coronavirus, la biodiversité et le changement climatique”

  • “Une nouvelle maladie infectieuse apparaît chez les humains tous les quatre mois”
  • “Un écosystème sain contribue à nous protéger de ces maladies. La diversité biologique rend difficile la propagation rapide des agents pathogènes”
  • “On estime qu’environ un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction”
  • “Si nous luttons contre le changement climatique et la perte de biodiversité en nous tournant vers des modèles durables, nous aiderons non seulement la nature mais aussi la santé humaine”

Alors que la pandémie du coronavirus ravage le monde entier, deux Conventions/Accords internationaux  permettent d’envisager des solutions pour atténuer ces épidémies à l’avenir.

‘’La Convention sur la diversité biologique (1993) a trois objectifs principaux: la conservation de la biodiversité; l’utilisation durable de ses éléments;  les avantages justes et équitables des ressources génétiques.” (Article 1)  Les États-Unis sont les seuls à ne pas avoir ratifié la Convention. La relation entre le changement climatique et le coronavirus est liée à la crise de la biodiversité. Lorsque l’on détruit l’environnement, par exemple des forêts, cela détruit l’habitat de certaines espèces et réduit la biodiversité.  L’extinction de ces plantes et de ces animaux a des répercussions sur l’équilibre écologique.

L’Accord de Paris, négocié sous l’égide de la Convention cadre des Nations Unies, sur les changements climatiques (CCNUCC) a été adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2016, pour réduire le réchauffement climatique. Sans atténuation du réchauffement climatique, les écosystèmes terrestres subiront des changements majeurs. On s’attend à ce que de nombreuses espèces soient menacées d’extinction et continuent à perturber l’équilibre du système écologique.

L’ONU a crée ACT NOW (agissons maintenant) pour inviter les individus à l’action et à la mise en oeuvre de l’Accord de Paris. Les deux mini-campagnes sont axées sur la nourriture et la mode.

Alimentation: comment apporter sur la table une alimentation durable.

Mode: comment réduire, dans les vêtements,  les fibres non naturelles qui contribuent à 10% des émissions mondiales.