Cette année, pour la première fois, le bureau de l’ONG a fait venir quatre Soeurs d’Amérique Latine à New York, pour participer à la 57ème session de la Commission du Développement Social, du 11 au 15 février 2019. Le thème était “Lutte contre les inégalités et les obstacles à l’inclusion sociale, au moyen des politiques budgétaires, salariales et de protection sociale.” Les quatre participantes étaient: Rita Bosch (Argentine – Buenos Aires), Paulina Oviedo (Argentine – Cuneo), Heidi Aguirre Enriquez (Mexique – Lyon) et Nilva Dal Belo (Brésil – Chambéry). Elles ont été rejointes par Sue Wilson et Joan Atkinson (du Canada – de la Congrégation des Sœurs de St. Joseph au Canada) et Varka (Canada – Toronto).
Avant la réunion, les Latino-Américaines ont eu une introduction à l’ONU et à la Commission pour le Développement Social par Marianne Sennick et Barbara Bozak; elles ont ensuite parlé de protection sociale ou de son absence dans leurs pays, le débat étant animé par Sue Wilson et Joan Atkinson. Tout cela étant rendu possible grâce à la compétence de Donna Cicalese (US – Philadelphia) qui assura la traduction.
De lundi à jeudi elles ont pu suivre les tables rondes aux Nations Unies, sur la Protection Sociale, et elles ont entendu les remarques venant de différents pays, pour indiquer ce qui est fait pour résoudre cette question. Le vendredi elles ont participé au Forum des ONG sur le Développement Social; elles y ont rejoint d’autres Latino-Américains pour discuter de la situation dans les différents pays.
Trois fois au cours de la semaine le groupe s’est retrouvé au moment du déjeuner, avec une traductrice, pour faire le bilan de leur expérience, que toutes ont estimée très enrichissante.
Selon Nilva Sal Bello: “L’expérience vécue ces derniers jours révèle l’importance du charisme et renforce la ‘famille de St Joseph.’ . . . (Elle) nous motive pour agir en faveur de nos objectifs de l’Agenda 2030 (Objectifs de développement durables) pour transformer le monde, en écoutant les cris des pauvres et des vulnérables. Nous avons aussi vu l’importante contribution des Organismes de la Société Civile (ONG) avec les gouvernements.”
Rita Bosch a fait écho à ces sentiments lorsqu’elle a dit: cette expérience “m’a aidée à mieux prendre conscience que nous ne faisons qu’un, unies au monde entier pour dénoncer l’injustice et les inégalités, qui privent tant de personnes de leur dignité.
Barbara Bozak, csj
Représentante UN-NGO