Progrès sur le Traité des Nations Unies sur les plastiques

Par: Helga Haass-Männle et Sœur Patty Johnson, CSJ

L’ONG Congrégations des Soeurs de St. Joseph assista à la 2ème session du Comité intergouvernemental de négociations des Nations Unies (CNI-2) sur la pollution plastique, à Paris du 29 mai au 2 juin. Nous étions représentées par Helga Haass-Männle, Docteur en chimie, Associée de Chambéry, habitant la Norvège, soutenue par Sr. Jeannette Londadjim, membre de l’Institut des Soeurs de St. Joseph et sa communauté, qui habite Paris.

Helga Haass-Männle (extrême gauche) et Sr. Jeannette Londadjim (extrême droite) posent avec deux déléguées autrichiennes lors d’une réception.

L’objectif de l’ensemble du processus CNI est d’élaborer un ‘instrument juridiquement contraignant’, un traité qui oblige tous les pays à combattre effectivement la pollution plastique.

On avait espéré que CNI-2 se terminerait avec un mandat, pour créer un avant-projet de traité, susceptible d’être vigoureusement négocié à CNI-3, en novembre, au Kenya. Cet objectif a été atteint, malgré des consultations de longue durée.

CIN-2 a démarré lentement, trois des cinq journées ont été utilisées à faire des déclarations sur la procédure à suivre, en particulier vote sur des articles ou consensus sur la prise de décision. Il sera difficile d’élaborer un outil efficace contre la pollution plastique basé sur le consensus. Des traités efficaces comme la Convention de Minnamata (sur le mercure en 2013) étaient basés sur le vote (majorité des 2/3). Le consensus permettra aux pays de mieux protéger leurs économies de l’impact des changements visant à lutter contre la pollution plastique. D’autre part, le consensus favorisera l’acceptation du traité-CNI ce qui est essentiel à son succès.

D’importantes discussions dans deux groupes de contact ont mis à jour des divergences de vues et d’idées sur ce que le traité devrait contenir. Néanmoins il était évident que les délégués s’écoutaient et apprenaient les uns des autres. La plupart d’entre eux ont reconnu l’urgente nécessité d’aller de l’avant en trouvant des compromis procéduraux, et en s’engageant à progresser d’ici à CNI-3.

Nos représentantes sont entrées en contact avec des participants nombreux et intéressants, créant ainsi des liens précieux. Nous avons préparé un résumé de notre position à soumettre à CNI lorsque l’avant projet sera formulé.